1960 : guerre d’Algérie, camps de regroupement et contrôle de la population. L’armée française dévoile les femmes algériennes pour les photos d’identité. Clandestinement, Marc Garanger, appelé anti-militariste, réalise des portraits, dans un cadre officieux. Derrière ces photos, ce sont des femmes détruites par les violences, et la guerre qui exalte la suprématie masculine. Derrière l’image, il y a des histoires et l’Histoire, un hors-champ : une aliénation coloniale si forte qu’elle fait jaillir l’aliénation ancestrale. Des corps de la honte et du gibier de guerre, survivant dans des univers hypersexualisés et hypergenrés, des femmes anéanties, coincées entre tous les dominants, tous les conservatismes. Les paroles d'auteurs tels que M. Feraoun, J. Roy, T. Amrouche, G. Mattéi, J. Sénac, ..., complètement dévastés par ce conflit, prêtent renfort à ces photos, en rapportant des moments de leur vécu, et en contribuant à l'émancipation des femmes. Les photos nous incitent à nous introduire dans les interstices de l’histoire, de cette tragédie coloniale profondément déstructurante et d’un esprit contraire à la mixité ethnique et sexuelle.
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